- viabilité
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• 1836; du bas lat. viabilis « où l'on peut passer », de via « chemin, voie »1 ♦ État d'un chemin, d'une route où l'on peut circuler, carrossable. ⇒ praticabilité.2 ♦ Urbanisme Ensemble des travaux d'aménagement (voirie, égouts, adductions) à exécuter avant toute construction sur un terrain (terrain viabilisé).viabilité 2. viabilité [ vjabilite ] n. f.• 1803; de viable1 ♦ État d'un fœtus viable (dont le développement dans l'utérus est suffisant pour le rendre apte à vivre par lui-même).2 ♦ (1842) Caractère de ce qui est viable, peut vivre, se développer. Viabilité d'une entreprise, d'un projet.viabilitén. f. Bon état d'un chemin, d'une route.|| URBAN état d'un terrain viabilisé.————————viabilitén. f. Fait d'être viable; état d'un foetus, d'un nouveau-né viable.|| Fig. Viabilité d'un pouvoir.I.⇒VIABILITÉ1, subst. fém.A. — MÉD. Aptitude naturelle d'un fœtus, d'un nouveau-né, à vivre. On a lieu de penser que la présence de tous les gènes est nécessaire au développement et à la viabilité de l'organisme (CUÉNOT, J. ROSTAND, Introd. génét., 1936, p. 29). La limite de viabilité est estimée actuellement au début du septième mois (...) de gestation (...). Il n'y a, en fait, aucune limite précise de viabilité (Méd. Flamm. 1975).B. — Caractère de ce qui est apte à vivre, à se développer. Viabilité d'une entreprise, d'un projet. V. balkanisé ex. de Perroux.Prononc. et Orth.:[vjabilite]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1803 (HUDELLET, Dissertation sur la viabilité du fœtus d'apr. PRIVAT-FOC.); 1814 (NYSTEN); 2. 1842 « caractère de qui peut vivre, se développer » (JOUFFROY, Nouv. Mél. philos., p. 121). Dér. sav. de viable; suff. -(i)té.II.⇒VIABILITÉ2, subst. fém.A. — État d'une voie de communication qui est praticable, qui permet la circulation. Viabilité d'un chemin, d'une route. Autant la viabilité paraît simple sur les plateaux calcaires, autant elle se morcelle et se complique ici; ce sont partout petits sentiers, tracés capricieusement (VIDAL DE LA BL., Tabl. géogr. Fr., 1908, p. 157). Avec ses 633 000 kilomètres de routes en état de viabilité la France possédait — et possède toujours — la plus forte densité de routes par rapport à sa superficie (J. THOMAS, Route, 1951, p. 306).B. — Ensemble des travaux d'aménagement (voirie, assainissement, adductions, etc.) préalables à toute opération immobilière. Le crédit Foncier finance (...) l'acquisition et l'équipement de terrains destinés à la création de grands ensembles immobiliers, certaines viabilités, dans une mesure limitée l'équipement hospitalier et social et les grosses réparations de bâtiments (BELORGEY, Gouvern. et admin. Fr., 1967, p. 280).Prononc. et Orth.:[vjabilite]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1836 « bon état des chemins destinés à la circulation » (Loi du 21 mai, art. 14 ds B. des Lois, t. 12, n° 422, p. 196); 2. 1941 urban. (G. BARDET, Probl. d'urban., p. 105). Dér. sav. du lat. tardif viabilis « où l'on peut passer » (SOUTER Later Latin); suff. -(i)té.STAT. — Viabilité1 et 2. Fréq. abs. littér.:12.1. viabilité [vjabilite] n. f.ÉTYM. 1836; du rad. du bas lat. viabilis « où l'on peut passer », de via « chemin, voie ».❖1 État d'un chemin, d'une route où l'on peut circuler, d'une voie carrossable. ⇒ Praticabilité.0 Le banquet offert par la Colonie Française à l'Automobile-Club, pour la clôture du premier circuit automobile, présentait ce grand intérêt qu'il apportait la consécration manifeste de la viabilité de notre jeune réseau de routes.L. H. Lyautey, Paroles d'action, p. 336.2 Urbanisme. Ensemble des travaux d'aménagement (voirie, égouts, adductions) à exécuter avant toute construction sur un terrain (terrain viabilisé).❖DÉR. Viabiliser.HOM. 2. Viabilité.————————2. viabilité [vjabilite] n. f.ÉTYM. 1803; de viable.❖1 État d'un fœtus viable (dont le développement dans l'utérus est suffisant pour le rendre apte à vivre).2 (1939). Caractère de ce qui est viable, peut vivre, se développer. || La viabilité d'une entreprise, d'un projet.❖HOM. 1. Viabilité.
Encyclopédie Universelle. 2012.